Chez certaines femmes, on peut voir apparaître des effets secondaires dus à la toxicité des rayons X. Ils peuvent commencer à apparaître au bout de la troisième semaine de traitement : on appelle cela des radiothermites (ce sont des réactions cutanées, on dirait que ce sont des coups de soleil ou des petites brûlures, la patiente peut également ressentir de petits picotements). Ces réactions cutanées sont généralement rouges (telles des coups de soleil) ou alors plus marrons (comme une marque de bronzage). Les marques marron partent plus difficilement. Ces réactions cutanées provoquent des picotements et des échauffements de la peau.

 

La patiente peut également ressentir une grande fatigue : cela est du au fait de venir tous les jours aux séances de radiothérapie, c'est une épreuve très difficile psychologiquement, elle peut aussi avoir des troubles du sommeil après l'annonce de la maladie, ...

 

La patiente peut également souffir de dysphagie (gènes pour avaler), de lymphoedème ou encore d'oedème et de douleurs (à force d'être crispée quand elle tient la poignée pendant la séance de radiothérapie).

La plupart de ces effets secondaires sont aigus (apparaissent et disparaissent durant les trois premiers mois) mais certains peuvent devenir chroniques comme : le manque de souplesse de la peau, les lymphoedèmes (les patientes font donc des séances de kinésithérapie), une asymétrie de pigmentation, des douleurs au niveau de l'emplacement de la tumeur,...

Les patientes peuvent également avoir des dilations des vaisseaux sanguins à la surface la peau (on appelle cela de la télangiectasie).

 

L’amélioration des techniques de traitement a permis de rendre les complications précoces et les sequelles tardives tout à fait acceptables. Le résultat esthétique est le plus souvent bon, voire excellent. La chirurgie plastique peut etre proposée aux patientes traitées pour parfaire ce résultat.

 

C'est assez rare, mais certaines femmes peuvent récidiver 15 à 20 ans plus tard, on parle alors d'un cancer radio-induit car il est du au grand nombre d'expositions aux rayons ionisants durant la période de radiothérapie. C'est pourquoi la patiente est suivie les cinq premières années après la radiothérapie.