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méthode

Méthodes

Traitements conservateurs

 

 

Une tumeur peut-être palpable ou non-palpable. C'est un des aspects de la tumeur qui déterminent le choix des traitements que l'on va utiliser pour l'opération. Les autres aspects pris en compte seraient la taille de la tumeur et surtout le rapport entre la tumeur et la taille du sein. En effet une tumeur de 3 cm dans un sein de bonne taille (bonnet D), permet une meilleure approche pour le chirurgien et cela permet aussi un meilleur résultat du point de vue esthétique. Le chirurgien, en tirant la peau, peut faire en sorte que le sein garde une forme de sein. Alors que si le sein est de petite taille (bonnet A),  une tumeur de 3 cm peut prendre une grande partie de la surface du sein, et rendre le sein presque inesthétique. 

Le terme de tumeur palpable est le fait qu'en touchant le sein, on peut sentir la tumeur voir la prendre dans la main.

 

 

 

Dans les cas généraux, lorsqu'on est face à une tumeur palpable, on pratique la tumorectomie. Dans les cas de tumeur non-palpable on pratique la zonectomie. Cet aspect concerne les tumeurs inférieures à 3 cm.

 

 

La tumorectomie 

 

 

Les progrès scientifiques d'aujourd'hui prouvent que la tumorectomie peut être un traitement aussi efficace que la mastectomie. Elle existe en France depuis les années 1960.

La tumorectomie concerne les tumeurs qui sont inférieures à 3 cm. C'est l'opération la moins lourde pour la patiente. Elle consiste à inciser à l'endroit où la tumeur se fait sentir. Une fois la tumeur repérée, le chirurgien procède à son extraction de la tumeur. Par sécurité, il enlève une marge de tissus sains en périphérie de la tumeur. Ce qui permet d'épargner le reste du sein. Selon la morphologie du sein de la patiente on peut réaliser une chirurgie onco-plastique qui pourra combler le trou laisser par la tumeur pour préserver l'esthétique du sein au maximum.

 

 

 

 

 

 

 

 

(La tumorectomie peut être également un recours pour retirer une tumeur bénigne telle qu'un adénofibrome, dans ce cas la radiothérapie n'est pas nécessaire.)

 

 

 

 

Lorsqu'on est face à une tumeur non palpable, trois choix de traitements sont possibles : la zonectomie, la quadrantectomie, la pyradectomie.

 

 

La zonectomie

 

 

La zonectomie est fondée sur le même principe que la tumorectomie, en effet on enlève la tumeur sauf qu'on se base sur les examens pré-opératoires fait au préalable. La zone qu'on enlève est la zone qu'on peut pas palper, toujours avec une marge de tissu sain qui est plus large que la tumorectomie.

 

 

La quadrantectomie

 

 

La quadrantectomie, ou encore appelée la mastectomie segmentaire ou exérèse locale, est une forme plus évasive de chirurgie. Comme il est dit dans le mot, il s'agit d'un cadran. On dessine un trait horizontale, et un trait verticale dont le mamelon est le point d'intersection. Selon le placement de la tumeur on enlève un cadran soit un quart du sein, ce qui revient à dire qu'on enlève au large.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La pyramidectomie

 

 

Cette opération est faite à la suite d'écoulement de sang ou de liquide au niveau du mamelon, ce qui rend le canal du sein suspect. Une fois la patiente endormie, on injecte du bleu de méthylène, qui est un colorant, par le mamelon. Cela permet de repérer un canal du sein et ses ramifications. Ces ramifications forme une sorte de pyramide. Cette opération permet d'enlever le canal visé qui part du muscle pectoral jusqu'au mamelon du sein.

 

 

 

 

Traitements radicaux

 

 

La mastectomie est une traitement radical donc non conservateur. Elle peut être curative, pour soigner le cancer, ou prophylactique donc préventive quand le risque de cancer du sein chez la patiente est élevé. La durée de l'opération peut varier entre 30 min et 2h.

La mastectomie est l'enlèvement d'un sein ou deux deux lors d'une opération chirurgicale, dans les cas de tumeur résiduelle de plus de trois centimètres après une chimiothérapie, dans la rechute d'un sein anciennement conservé après un cancer mammaire ou quand une patiente présente deux tumeurs ou plus dans le même sein. C'est une pratique habituel dans le cadre du cancer du sein cependant moins fréquente qu'auparavant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La mastectomie (ou mammectomie) a évolué, à l'époque on enlevait le sein, le muscle pectoral et les ganglions lymphatiques du creux axillaire donc du creux de l’aisselle, elle était aussi appelée "intervention de Halsteds" ou mastectomie élargie. L'opération était extrêmement lourde. Cependant elle n'est plus pratiquée de nos jours. C'est pourquoi aujourd'hui on enlève seulement la glande mammaire et la peau et non le muscle pectorale. On enlève les ganglions lymphatiques en cas de ganglions sentinelles atteints. (explication ci-dessous dans les indications)

 

Deux types de mastectomie sont connus : la mastectomie simple ou la mastectomie avec conservation de l'étui cutané.

 

 

Mastectomie simple ou intervention de Patey

 

 

On enlève la totalité du sein, qui comprend la glande mammaire et la peau apparente, comprenant le mamelon, qu'on accompagne souvent d'un curage ganglionnaire. Ce qui laisse une cicatrice transversale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                      avant mastectomie                                                                        après mastectomie

 

 

 

Mastectomie avec conservation de l'étui cutané

 

 

Cette fois ci, on garde la peau mais on enlève toujours la glande mammaire. Elle permet une reconstruction du sein immédiate, à l'aide de lambeaux du dos ou de prothèses.

 

Les mastectomies sont réalisés sous anesthésie générale et nécessitent une hospitalisation de quelques jours. Après l'opération, la patiente garde un drain afin de laisser écouler le sang et les liquides de la lymphe pendant deux à cinq jours. Il lui sera enlevé par le personnel médical tel que le chirurgien ou une infirmière.

Dans les deux cas une reconstruction mammaire est réalisable en même temps que l'opération, sauf si les patientes ont des traitements cancéreux à suivre après l'opération, dans ce cas la reconstruction peut se faire ultérieurement. 

 

 

 

 

Les ganglions

 

 

Avant toutes les opérations correspondant aux traitements conservateurs, lorsque la patiente est endormie par une anesthésie générale, on réalise la technique du ganglion sentinelle.

 

 

La technique du ganglion sentinelle

 

 

Cette technique consiste à identifier puis à prélever le premier relai ganglionnaire, que l'on appelle aussi le ganglion sentinelle, où passent les cellules.

Tout d'abord on injecte un produit radioactif qui passe dans les canaux lymphatiques jusqu'au ganglion sentinelle, pour faire un drainage lymphatique du sein. Le produit radioactif qu'on injecte contient des isotopes 24.

Cela permet un premier repérage.

Pour le second repérage on injecte du bleu de patenté.

Une fois les deux injections réalisées on passe une sonde, là où la sonde sonne, on fait une légère incision pour extraire les ganglions radioactifs et/ou bleu. En effet, certains ganglions peuvent réagir au produit radioactif ou au bleu de patenté ou alors au deux. Une fois prélevé on l'envoie pendant la suite de l'opération en laboratoire se faire analyser pour savoir si il contient des cellules cancéreuses.

On est sûr en faisant les deux injections que le ganglion sentinelle sera enlevé dans sa totalité, c'est pourquoi les deux méthodes sont obligatoires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

incision au niveau du ganglion sentinelle                             extraction du ganglion sentinelle                                                vérification à la sonde

 

 

 

En ce qui concerne les ganglions il y a aussi le curage ganglionnaire.

 

 

Le curage ganglionnaire

 

 

Il s'agit dans cette technique d'enlever tous les ganglions lymphatiques présent dans le creux axillaire. Le chirurgien les enlève par une petite incision au niveau des ganglions.

 

 

tconserv
ganglions
traitement radicaux

 

Pour plus d'informations : tpecancerdusein2014@gmail.com

© 2014-2015 by Camille, Kenza et Marine

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