Lorsqu'il s'agit d'un cancer infiltrant et que la femme a subi une chirurgie conservatrice, on l'expose aux rayons X appelés rayons complémentaires : elle fait alors 25 séances de radiothérapie. Par la suite elle en rajoute 6 (voire 8) que l'on appelle séances "boost". Selon la gravité de son cancer, la patiente a entre 31 et 33 séances de radiothérapie. On essaie de limiter le plus possible la zone à irradier afin de ne pas endommager les cellules saines, mais lorsque l'aire ganglionnaire a été touchée, on est obligé d'exposer cette zone aux rayons.

Si la femme a subi une mastectomie, on lui fait une radiothérapie de la paroi thoracique puis on lui fera une chimiothérapie. On fait une radiothérapie avec des rayons non infiltrants, c’est à dire qu’on n’irradie pas la tumeur si celle-ci appartient à la famille du carcinome intra canalaire (cancer qui s'est développé à l'intérieur des canaux galactophores) et n’est pas palpable ; on appelle donc cela une radiothérapie intra canalaire.

On peut également utiliser les rayons avant une opération chirurgicale (on parle de radiothérapie néo-adjuvante). Elle permet de réduire la taille de la tumeur avant de l'opérer.