Voilà venu le temps de conclure notre TPE. Nous espérons que vous avez pu en apprendre plus sur cette maladie qui touche en 50.000 femmes par an en France. Nous avons donc, durant toute la période de recherches liées au TPE, décidé d'étudier l'influence du type de cancer du sein sur le choix du traitement.

 

          Nous avons donc étudier trois traitements différents que sont la radiothérapie, la chimiothérapie et la chirurgie. Nous pouvons donc conclure que chaque type de cancer du sein n'a pas un traitement qui lui est propre, car les traitements sont ajustés en fonction des patientes. La plupart du temps, les protocoles mis en place pour les patientes combinent plusieurs traitements.

 

           Cependant on peut remarquer que dans la plupart des cas il y a une sorte de protocole qui est suivi selon le type de cancer du sein, il peut bien évidemment varier selon le diagnostic qui a été fait, la taille de la tumeur et son infiltration .

 

          Généralement, lorsque les médecins ont affaire à un cancer du sein in situ (non invasif), c'est-à-dire que la tumeur reste localisée (généralement elle n'est pas palpable). Ils ont souvent recours à la zonectomie (elle est donc effectuée au niveau des canaux galactophores). Après l'opération chirugicale (environ un mois), la patiente commence les séances de radiothérapie (traitement localisé). Grâce à ce protocole, on garde le sein, cela est possible lorsque le cancer n'a pas atteint un stade trop avancé de la maladie.

 

           Lorsque les cancers du sein sont dits infiltrants, il y a toujours un risque de prolifération des cellules cancéreuses. On a donc souvent recours à la chirurgie. Les autres traitements dépendent de différents facteurs et du pronostic de la maladie : radiothérapie ou pas ? chimiothérapie ou pas ? hormonothérapie ? (seulement si il y a des récepteurs hormonaux sur les cellules tumorales). Dans ces cas-là, le traitement commence parfois par une chimiothérapie néo-adjuvante ou une radiothérapie néo-adjuvante afin de réduire la taille de la tumeur, puis si cela est possible on a recours à un traitement chirurgical conservateur (si la tumeur répond à la chimiothérapie), sinon on a recours à la mastectomie. Après l'opération, on voit si il y a des indications à faire de la chimiothérapie ou de la radiothérapie.

 

 

          On peut donc dire que le fait de travailler sur ce sujet nous a sensibilisées davantage à cette maladie. Nous avons donc pris conscience de l'importance d'une prévention et d'un dépistage régulier. Il est donc recommandé aux femmes de plus de 50 ans d'effectuer une mammographie de dépistage (gratuite) car un cancer détecté à temps se guérit beaucoup plus facilement qu'un cancer qui ne l'est pas. Nous avons eu, dans le cadre de notre TPE, l'opportunité de rencontrer trois médecins du CHU Bretonneau de Tours : le Dr Barbe, le Pr Body et le Dr Ruffier-Loubière.