Les effets de la chimiothérapie sont principalement dus au fait qu'elle agisse sur les cellules à développement rapide. Certains des effets secondaires sont plus graves que d'autres ou alors plus difficiles à vivre.

 

             Tout d'abord, il y a une diminution des plaquettes, globules blancs et globules rouges (il y a donc des risques d'anémie, hémorragies et d'infections). Cela est du au fait que le sang se renouvelle constamment, les cellules sanguines se multiplient donc très rapidement (elles sont très sensibles à la chimiothéapie). Cette baisse de cellules sanguines est souvent de courte durée et même si cela relativement est important, elle n'est pas remarquée par les patientes et elle est souvent sans danger.

 

            Les patientes peuvent également être sujettes à des nausées et des vomissements : ils sont assez fréquents avec les médicaments de chimiothérapie. Ils peuvent avoir lieu au moment même de la perfusion, dans le heures suivantes ou même durant les jours suivants (on parle alors de vomissements retardés). Aujourd'hui, il existe de nombreux traitements contre les vomissements et les nausées. Il faut évidemment que la patiente suive la prescription qui lui a été donnée  et doit ansi prendre des médicaments anti-vomitifs puissants spécialement conçus pour les vomissements liés au traitement chimiothérapique) ou alors des médicaments "normaux" (comme le Vogalène® ou bien le Primpéran®). Cependant, il faut faire attention et surveiller car il n'est pas normal d'avoir des nausées trop importantes.

 

            Il est également possible que la patiente ait des troubles du transit (diarrhée ou constipation). Une fois de plus, il ne faut pas que ce soit trop important. La patiente peut donc prendre des médicaments afin de régler ses petits soucis ( Smecta®, Imodium®, Forlax®, Transipeg®).

 

            Un des effets secondaires le plus connus de la chimiothérapie est la chute des cheveux. Ce n'est pas un effet secondaire grave mais il est difficile à vivre pour la plupart des patientes (du point de vue moral). Les cheveux repoussent donc normalement à la fin du traitement. Cependant il est souvent inévitable, il n'existe pas de médicament contre la chute du cheveu. Les cellules responsables de la pousse du cheveu sont des cellules à développement rapide elles sont donc très sensibles au traitement chimiothérapique. Les patientes peuvent porter des perruques (elles sont en partie prises en charge par la Sécurité Sociale) ou alors des foulards. Il faut quand même savoir qu'aujourd'hui il existe méthode afin prévenir la chute du cheveu : le casque réfrigérant. Le casque, en plastique, est placé au congélateur, il est placé sur la tête de la patiente pendant la perfusion. Il peut-être pour certaines femmes difficile voire même douloureux (il doit être changé toutes les quinze minutes afin qu'ils soient vraiment efficace). Cependant, cela ne fonctionne pas à chaque fois. Dans certains centres hospitaliers, il y a des socio-esthéticiennes (il y a très peu d'écoles dans ce genre en France). Leur rôle est d'apprendre aux femmes à se refaire une beauté, se maquiller pour aller travailler (lorsqu'elles travaillent encore),... Le plus important est qu'elles apprennent aux femmes à se sentir mieux dans leur corps et à garder une certaine estime d'elles-mêmes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

            De plus les patientes sont souvent très très fatiguées. La fatigue est assez constante au cours de la chimiothérapie, mais elle varie selon les différents traitements. Elle est liée à différentes choses : la maladie en elle-même, les effets secondaires (diarrhées, vomissements, ...) et également à l'anxiété et aux troubles du sommeil (liés aux craintes de la maladie, évolution, ...).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

             Afin d'aider les patientes à surmonter l'épreuve que représente la chimiothérapie, elles sont entourées de diététiciennes (afin de leur donner des conseils diététiques), d'assistantes sociales (pour les aides à domicile, ...), de médecins de la douleur, ... Elles sont bien évidemment également entourées de leurs médecins référents (oncologues, chirurgiens, chimiothérapeutes, ...).